Riscle : une tarde de silence pour la novillada du Lartet

Riscle, Samedi 3 août 2019

6 novillos de Lartet pour

Cristian Pérez : silence et silence

Hector Gutierrez : silence et silence

Diego San Roman : silence et silence

1/2 arène, temps estival et chaud

Première novillada du mois d’Août en France à Riscle cet après-midi avec le lot décevant du Lartet. 2 novillos d’origine Cebada Gago (sorti en 1er et 2ème position) et 4 novillos d’origine Marquis de Domecq avec le même résultat à chaque fois. Les deux premiers se sont rapidement mis en querrencia ne laissant aucunes options aux novilleros, les 4 suivants, ont manqué de force et de caste.

On note le bon tercio du pique du second, qui renverse la cavalerie et qui pousse généreusement sur la seconde rencontre.

Cristian Pérez, volontaire tout au long de l’après-midi, fait face à un premier qui se colle aux planches au fil de la faena. Malgré quelques détails notables, la faena est conclue en difficulté faute à un toro qui était impossible à sortir des tablas. Il tue difficilement d’une entière longue d’effet

Face à son second manquant de force, l’espagnol fait l’effort mais le peu de transmission de l’animal plombe le bilan.

Hector Gutierrez hérite d’un premier adversaire intéressant au cheval. Il prend 2 piques avec bravoure, renversant la cavalerie sur la première rencontre. Le novillo trouve sa querrencia dès la fin d’un tercio de banderilles difficilement négocier par la cuadrilla. Le mexicain est obligé d’aller sur le terrain du novillo qui fuit dès qu’il s’approche du tiers d’arènes. Son estocade tendida est efficace.

Face à son second qui reste sur la défensive tout au long de la lidia, Hector Gutierrez ne fait pas dans le détail. Il écourte rapidement la faena d’une épée efficace.

Diego San Roman voit son premier changé après s’être cassé une patte. Le sobrero manque de force. Diego San Roman trace une faena qui manque de présence et de poids. Peu à peu le novillo se désintéresse et se réfugie près des planches. Une entière tombée fait effet.

Le dernier Lartet de la tarde est dans la ligné du lot. Son manque de caste donne une faena sans transmission. San Roman trace quelques derechazos de bonnes factures avant de conclure.

Jean Dos Santos