Bayonne : Tristan Espigue triomphateur de la finale des novilladas non piquées

Bayonne, Samedi 31 août

4 erales du Lartet, bien présentés et encastés pour

Alvaro de Chinchon (fondation el Juli) : vuelta et silence

Tristan Espigue (Arles) : vuelta et blessure

Alvaro de Chinchon, décidé, débute la tarde en effectuant deux largas afaroladas de rodrillas, suivies de véroniques dans la même lancée. Tristan entre en piste pour un quite par chicuelinas. Le torero madrilène brinde la faena à Adrien Salenc, ancien collègue de la fondation El Juli. Il connaît quelques déboires dans sa faena, le novillo ayant tendance à tomber, et se fait également beaucoup accrocher. Sur le conseil de ses banderillos, il arrive plus ou moins à s’en sortir en fin de faena en toréant en ligne droite et à mi hauteur. Une belle épée lui octroie la vuelta.

Tristan reçoit son premier eral mobile par véroniques jusqu’au centre. Il se fait accrocher aux banderilles. Début de faena au centre du ruedo et en ligne droite pour montrer la voie au Lartet. La bonne qualité de son trasteo des deux côtés fait sonner la musique. Quelques adornos à genoux accidentés closent la faena. Première demie épée très tendida. Deuxième de côté et très en avant. Un descabello suivi d’une vuelta.

Face à son second, Alvaro de Chinchon montre sa maîtrise à la cape par parones de très bon goût. Le becerro fait la vuelta de campana lors du remate. Tristan profite des qualités de ce novillo en effectuant un quite par gaoneras et tafalleras. Chinchon essaie de répliquer par véroniques mais le cornu s’affale encore. Le madrilène débute sa faena de manière assez brute se méfiant du novillo. Il le torée entièrement de profil et de loin. La muleta reste beaucoup trop basse. Quelques redondos inversés à la fin. Pinchazo et estocade très en arrière. Silence pour le compte du torero.

Deuxième eral de Tristan très bien présenté mais assez distraido. l’Arlésien lui donne des véroniques genoux fléchi. Quite de Chinchon par chicuelinas et revoleras. Le Santos posé deux paires engagées qui le font saluer aux banderilles. Tristan débute sa faena par statuaires au centre. Une très bonne faena fait sonner la musique. Cependant le toro commence à serrer l’homme à droite. Finale par manoletinas. Une épée un peu en avant et de côté. Tristan sévèrement pris lors de sa deuxième estocade. D’après les nouvelles cornada au scrotum et au pénis.

Juan Medina