Pour célébrer le demi-siècle d’existence de la ganadería française Turquay, six novillos de la ganaderia alpillaise étaient au cartel à Boujan. Tous bien présentés, ils se sont malheureusement révélés insuffisants en fond et en mobilité, finissant arrêtés après des tiers de piques peu disputés.
Juan Molas ouvrait la course face à un premier adversaire limité physiquement, ce qui ne lui a pas permis de pleinement s’exprimer. Face à son second, après un début de faena hésitant et sans vraie connexion, il parvient à réagir dans un second temps, enchaînant plusieurs séries de naturelles de belle facture. L’épée défaillante lui coûte une oreille.

Pedro Luis hérite d’un premier novillo maniable mais manquant de piquant. Il signe une faena propre mais un peu fade, conclue par un échec à l’épée. Le scénario se répète face à son second : application et précision dans les gestes, mais une faena qui peine à transmettre de l’émotion, et une nouvelle fois, l’épée fait défaut.

Juanillo, qui faisait ses débuts en France, n’a pas su tirer profit des quelques possibilités offertes par son premier opposant, faible mais non dénué d’options. Son manque d’expérience s’est fait sentir tout au long de la lidia. Son second, faible et chutant à plusieurs reprises, a suscité les réactions des aficionados qui demandaient le changement. La présidence est restée sourde à ces appels. Peu piqué, ce dernier novillo n’a pas offert de meilleures conditions à Juanillo, qui s’est de nouveau retrouvé en difficulté.

Boujan, Dimanche 29 juin 2025
6 novillos de Turquay pour
Juan Molas : salut et silence
Pedro Luis : silence après 2 avis et salut après avis
Juanillo : silence et silence
Jérémy Busquère