Matador de toros depuis 2013, Juan Leal est aujourd’hui le torero français le plus expérimenté du circuit derrière Sébastien Castella. Souvent présent aux cartels de l’autre côté des Pyrénées, ses combats dans les arènes de Madrid, Bilbao ou Pampelune ont souvent marqué les esprits. Malgré une temporada 2024 en deçà de ses standards, Juan Leal va tenter de retrouver le haut de l’escalafón en 2025.
L’occasion pour Mundillo Taurino de revenir, en statistiques, sur la carrière du torero arlésien. Toujours ouvert à affronter tous types d’encastes dans n’importe quelles arènes, Juan Leal a finalement silloné de nombreuses arènes françaises et espagnoles.
Important : les chiffres tiennent compte des corridas toréées uniquement en France et en Espagne !
De la diversité et des… Fuente Ymbro !
Depuis son alternative en 2013, Juan Leal a estoqué 239 toros en France et en Espagne. Un total élevé, notamment pour un torero français, qui est rapidement devenu le dernier membre d’un trio composé de Bautista et Castella. Juan Leal est un torero qui a toujours accepté d’affronter tous types de toros.
Comme on peut le constater sur le graphique ci-dessus, l’encaste Domecq domine bien évidemment le quotidien du torero français, comme c’est d’ailleurs le cas dans le monde taurin actuel. Si 70 % des toros combattus sont d’encaste Domecq, il n’en reste pas moins une grande diversité dans les 30 % restants. En 117 corridas toréées depuis 2013, Juan Leal a affronté un total de 66 ganaderías différentes !
Les toros de Fuente Ymbro ont été des adversaires récurrents puisque Juan Leal a estoqué un total de 24 toros de la ganaderia de Ricardo Gallardo.
Juan Leal, un destin lié aux grandes arènes
En 117 corridas toréées, Juan Leal a quasiment effectué la moitié de ses paseos dans des arènes de première catégorie. Que ce soit en France ou en Espagne, le Français a toujours figuré parmi les toreros importants des férias en 11 ans de carrière.
Des sorties plutôt concluantes, puisque Juan Leal a coupé 59 oreilles en 56 corridas dans les arènes de première catégorie. Une régularité qui explique, une nouvelle fois, la longévité du torero arlésien dans le panorama taurin.
Madrid, un gage de confiance !
On connaît tout le prestige et le privilège, pour un torero, de pouvoir toréer dans les arènes de Las Ventas. Les toreros français n’ont, pour le moment, pas pleinement leur place dans la cathédrale du toreo mondial. Sur les dix dernières années, seuls Sébastien Castella, Juan Bautista, Juan Leal et Adrien Salenc/Marc Serrano (une seule fois chacun) ont pu toréer dans les arènes de Las Ventas. Les 9 paseos de Leal sont une réelle satisfaction pour un torero qui a souvent réussi hors de nos frontières.
Que ce soit dans le Sud-Est ou le Sud-Ouest, les arènes françaises ont porté le torero français depuis son alternative. Dans un moment plus délicat en termes de nombre de contrats, Juan Leal, de par sa diversité, aura l’occasion de revenir montrer sa capacité à s’imposer devant n’importe quel toro lorsque les organisateurs lui en donneront l’occasion.
Jean Dos Santos