Nîmes : vuelta pour Octavio Chacon en clôture de Pentecôte

Nimes, Lundi 10 juin 2019

5 toros de Victorino Martin et 1 de El Torero (2eme bis) pour

Octavio Chacon : salut au tiers après avis et vuelta

Ruben Pinar : silence et salut

Pepe Moral : silence et bronca

2/3 arenes. Soleil et quelques nuages, vent par moment.
2h40 de course. 13 piques

Photos : Mélanie Huertas

Le lot de Victorino Martin proposé cette après-midi est correctement présenté pour une arène de 1ère catégorie. Avec des qualités et complications diverses, celui ci n’aura pas laisser d’oreilles aux piétons, faute à des aciers défaillants. Tous, plus ou moins applaudis à l’arrastre par le public nimois, les pupilles de Caceres n’auront pas livré de grand tiers de piques. Le lot aura globalement posé problème dans le dernier tiers à la terna du jour, ceci faisant plus ou moins d’efforts pour les résoudre.

MECEDOR. N°95, G4. 535kg.

Le toro est de présentation correcte, le piton droit légèrement abîmé. Il est noble dans le capote de Chacon qui le mènera au milieu, accusant une légère faiblesse de l’avant train. Le toro prend 2 piques sans grande histoire même si la seconde est meilleure que la première. Quite de Ruben Pinar sans grand intérêt. Le maestro brinde son toro au public avant de composer une faena quasi exclusivement droitière, lui servant 2 séries supérieures. Le toro confirme la noblesse entrevue dès le départ. Sur la gauche, le maestro propose seulement 2 séries mais qui s’avèrent intéressantes. Estocade légèrement tombée avec 1 avis et quelques pinchazos.

LANCERO. N°45. G4. 540kg (sobrero de El Torero)

Le toro de El Torero ne possède pas les qualités de ses frères de vendredi, celui ci ouvrant dès le début la gueule. Il s’emploie lors de la première rencontre, la seconde étant une formalité. Quite de Moral par chicuelinas. Ruben Pinar brinde son toro au joueur du Nimes Olympiques Renaud Ripart avant d’essayer de construire une faena qui ne décolle pas, faute un toro ne possédant pas de grandes qualités. Silence après de multiples pinchazos et ½ lame.

MANCHONERO. N°57. G3. 527kg

Le toro né en 2013 va par deux fois au cheval, sans réellement pousser ou s’employer. Avant de commencer sa faena, Pepe Moral dédie le toro à l’équipe médicale nîmoise, là même par laquelle il avait été pris en charge lors de la corrida de Victorino des Vendanges 2018. Le toro est réservé, Moral lui sert une faena exclusivement droitière. Le tout ne prend pas, épée contraire au deuxième essai. Silence

ESCOBIT. N°27. G4. 509kg

Le toro est bien présenté, très dans le type des Victorinos. Il prend 2 piques avant que Chacon ne place le piquero à la présidence pour une troisième pique de loin. Le toro s’avère être présent, compliqué et avec un danger sourd. Le chef de lidia fait l’effort, se croise, construit une faena des plus méritante, luttant avec classe contre les complications de l’animal. Les muletazos sont limpides, fait avec pureté et dans les canons. Le toro avec ses complications, trouve un adversaire à sa hauteur et le combat est digne d’intéret. Hélas, 2/3 lame et une mort longue le prive d’une oreille qui lui était toute acquise. Vuelta du maestro après une faena des plus méritantes.

PLATAFINA. N°30. G3. 514kg.

Le cardeno bragado bien présenté vient rencontrer par deux fois le lancier, la première relativement longue avant une seconde appuyée. Salut des banderilleros avant que le torero ne brinde au public son combat. Face à un toro réservé, avec des charges courtes, Ruben Pinar réalise un gros effort qui connecte avec le public. Faena assez inégale cependant. Le toro s’avère être quasi impossible sur le piton gauche, compliqué sur le droit. Celui ci tombe d’une entière en place malheureusement précédée de 3 pinchazos.

VENERADO. N°58. G4. 516kg

Après deux piques, le toro arrive à la muleta mobile, avec de la charge et beaucoup d’avant. Malheureusement, le sevillan se décompose devant cet adversaire, ne lui proposant même pas une série digne de ce nom. Le public gronde, Moral abandonne et va en finir avec le toro, le laissant totalement inédit à la muleta. Mort laborieuse, bronca.

Jonathan Rouquette