Madrid : Paco Ureña coupe l’unique oreille de la corrida d’Alcurrucen, au dessus de la terna

Madrid, Vendredi 31 mai 2019

6 toros de Alcurrucen pour

David Mora : silence après avis et silence

Paco Ureña : silence et une oreille

Alvaro Lorenzo : silence et silence

Avant dernière corrida de la semaine avec un lot d’Alcurrucen de présentation très inégale, décevante par rapport au statut de Las Ventas. Intéressant et toréable dans l’ensemble, le lot a surclassé les acteurs du jour, incapables de se hisser au niveau des toros, excepté Paco Ureña face au 5ème.

Le premier est accueilli avec soin par David Mora. Paco Ureña effectue un bon quite par gaoneras auquel répond Mora de la même façon. Bonne entame de faena avec deux séries droitières qui portent. Mora torée ensuite sur le passage et la faena perd toute sa qualité, malgré les qualités du toro. 2 entrées à matar engagées pour deux volteras sans conséquences.

Son second est invalide faute à un handicap au niveau de la patte arrière gauche. Le président refuse le changement de toro. La faena est décousue avec un toro qui manque de transmission.

Paco Ureña hérite d’un premier mobile. L’espagnol le torée sur le passage sur le piton droit. A gauche, son travail est mieux mais sa faena est un niveau en dessous des possibilités du toro.

Face au 5ème, mal présenté, Ureña réalise une bonne faena. Poussif à droite, l’espagnol propose de très bonnes séries de face main gauche. Les bonnes charges de l’animal facilite la transmission avec les tendidos qui poussent derrière Ureña. Alternant les passages à mi-hauteur et par le bas, la fin de faena de l’espagnol est bonne. Après un pinchazo à recibir, il tue d’une entière qui fait effet et coupe une oreille.

Alvaro Lorenzo face au troisième bien présente. Il ne pèse pas sur le toro qui manque de transmission. Pas grand chose à retenir.

Face à son second, bien présenté, Alvaro Lorenzo ne réussit pas à mettre à profit les qualités évidentes de son opposant. Sa faena manque de sincérité et de transmission. Il passe lui aussi au travers d’un toro qui mérite mieux.

Jean Dos Santos